Hello Les Gen(te)s!
j’espère que vous allez bien! Voici donc la première édition de la newsletter en format quinzaine! Pour ce qui est du club de lecture féministe et thérapeutique dont je vous parlais dans la précédente édition, il faudra patienter encore un peu, mais le processus suit son cours!
En attendant cette semaine, outre la revue de presse, je vous parle DES Parisiennes (et non de LA Parisienne, cqfd ), de la nécessité d’investir autrement le couple et l’amour, et d’une oeuvre qui reparaît 40 ans après sa publication... Bonne lecture !
REVUE DE PRESSE
Agnes Tirop, étoile montante de l’athlétisme, a été retrouvée morte, poignardée au niveau de l’abdomen, à son domicile à Iten, dans l’ouest du Kenya. Tom Makori, commandant de police dans le district de Keiyo, a précisé qu’Emmanuel Rotich, le mari d’Agnes Tirop, était recherché.
Le long combat des femmes africaines pour avoir accès à une interruption volontaire de grossesse sécurisée a encore de beaux jours. Dans la plupart des pays sur le continent, elles se battent pour le droit à l'avortement. Avortement médicalisé : près de 20 ans après le protocole de Maputo, où en est-t-on?
Depuis quelques années, le mouvement féministe s'ancre dans la société sud-coréenne. La cause féministe affronte une vague d'opposition en pleine expansion. Que ce soit sur Internet, dans les rues, dans les sphères politiques, la parole "musclée" des masculinistes gagne du terrain. "Le féminisme est un cancer" : la haine des masculinistes en Corée du Sud
“Je sors de ces gardes épuisée, comme si j'avais bu toute la nuit, j'ai même du mal à prendre le volant pour rentrer chez moi. Des gardes comme ça, on devrait en faire 12 par mois, mais faute d'effectifs, on en fait 13, 14, 15. Les jeunes, on leur demande parfois de monter jusqu'à 16.... “ Sages-femmes : les jeunes boudent l'hôpital, qui souffre d'un manque d'effectifs
“C’est un métier d’être sage-femme, et c’est exactement ce métier-là. Donc j’étais ravie qu’on lève le voile, parce que je pense moi, que le métier de sage-femme est le curseur de la situation des femmes dans la société. C’est un métier avec beaucoup d’études, absolument pas reconnu, avec des responsabilités." Chantal Birman : les sages-femmes sont "le curseur de la situation des femmes dans la société"
Après la naissance de leur enfant, 30% des mères et 18% des pères disent avoir connu un épisode dépressif. Si 30% des femmes affirment avoir connu un épisode dépressif après leur accouchement, seules 5% d’entre elles disent avoir reçu le diagnostic d’un spécialiste pour une dépression post-partum. Deux catégories sont particulièrement touchées, les mères de moins de 30 ans (40%) et celle qui accouchent de leur premier enfant (35%).
Il fallait se battre et secouer un peu (…) C’est important pour les autres, je vais partir, c’est pour ceux qui vont suivre.(…) Sans nous, les députés ne peuvent pas bien travailler dans leur bureau." "Debout les femmes" : comment Jeannette, femme de ménage à l'Assemblée, s'est retrouvée sur grand écran
Au début de l'été, Marwa s'était fiancée avec un collègue de travail. Elle vivait à Kaboul avec ses parents et ses 5 frères et soeurs. Et puis les talibans ont occupé la capitale. Presque toute sa famille a été évacuée. Elle n'a pas voulu laisser son fiancé derrière, elle est restée à Kaboul. Marwa #1 : "Voilà le son des Talibans qui patrouillent dans les rues"
IL NE FAUT PAS POUSSER MÉMÉ DANS LES ORTIES… || SI PARIS ÉTAIT UNE FEMME…
Ce lundi 11 0ctobre, France 3 Île-de-France, diffusait un documentaire, intitulé “La Parisienne Démystifiée”, prétendant déconstruire cliché par cliché le mythe de la Parisienne.
“En fait, la Parisienne telle qu’on l’imagine, telle qu’elle est promue à l’international est une femme bourgeoise, grande, mince, blanche. Donc je ne dis pas que Inès de la Fressange n’est pas une Parisienne légitime, mais qu’en plus d’Inès de la Fressange en fait, il existe plein de Parisiennes avec des préoccupations différentes, et avec des physionomies, des parcours, des origines sociales, des catégories sociales extrêmement différentes. (…) La Parisienne c’est effectivement Inès de la Fressange, mais c’est aussi Aya Nakamura. Ce sont énormément de personnes tout à fait différentes les unes des autres, qui, d’une certaine manière nourrissent cette image, nourrissent cette pluralité en fait qu’incarne la Parisienne. Et je pense qu’on ne doit pas dire LA Parisienne, mais vraiment LES Parisiennes. Terrafemina- Pourquoi il faut déconstruire le mythe de la Parisienne
…Mais mais MAIS!!!
Mai 2010, en compagnie de Noëlla Boivent & Doris Lê, nous créons le blog Femmes en Capitale(s)®- Les Parisiennes (renommé par la suite #SiParisétaituneFemme) pour dépoussiérer l'image monochrome de LA Parisienne. Et même qu’y figure, parmi les 110 personnes interviewées entre mai 2010 et le 8 mars 2012, le portrait de celle qui vous propose aujourd'hui de "démystifier la figure de LA Parisienne"
Ouais, ça pique un peu…
Hormis le fait que je suis interviewée à propos de ce concept dès 2011 sur France Inter, mais également sur RFI en 2012, ainsi qu’en décembre 2017, au micro de Valérie Tribes dans le podcast CHIFFON ( écoutez bien ce que je réponds à Valérie quand elle me demande ce que je pense du mythe de la Parisienne, c’est à partir de 26 min 33 et jusqu'à 31 min 00 ), c’est comme s’il n’avait JAMAIS existé un contenu sur les Parisiennes “avec des physionomies, des parcours, des origines sociales, des catégories sociales extrêmement différentes” ( et au delà du périphérique), se révélant “plurielles, multiples, de tous horizons”.
Photos: Doris Lê. Direction artistique: Noëlla Boivent. Tous droits réservés.
Ce contenu me tenait tellement à coeur que je vous en parlais dès la première édition de la newsletter, Voir le verre à moitié plein, parce que son souvenir m’avait permis de cesser de broyer du noir, à l’annonce de la prolongation du premier confinement.
Femmes en Capitale(s)®-Les Parisiennes est le premier de mes contenus destinés à la parole des femmes, en l’occurence dans l’espace public. Il revêt, outre son aspect pluriel, un aspect culturel en lien direct avec la représentation des femmes dans la cité, et la page Facebook nous permettait de relayer l’actualité culturelle de la Capitale et de ses environs dont elles étaient les actrices.
C’est BÉNÉVOLEMENT que nous ( Noëlla Boivent à la direction artistique et Doris Lê en charge des prises de vues) avons taffé à la réalisation du concept. Alors comment vous dire que je ne rigole pas trop avec le fait que le travail accompli puisse ne pas bénéficier de la considération requise, et faire l’objet d’une invisibilisation crasse, quand il n’est pas tout simplement purement et simplement dévoyé?
Et parce qu’il ne faut pas trop pousser mémé dans les orties (oui, oui, mémé c’est moi!), si d’aventure vous matez le doc dispo en replay sur France 3, je vous recommande au préalable la lecture de cet article sur La Fabrique du mythe de la Parisienne des journalistes Camille Bichler et et Alexandra Yeh publié en septembre 2019, sur France Culture. “Dans les magazines, sur les podiums, dans la littérature et au cinéma, la vision de la “Parisienne” est souvent la même : grande, mince, blanche, elle est pour beaucoup de Françaises une figure excluante. Pourtant avant qu’elle ne devienne un produit marketing, la Parisienne était protéiforme : "Révolutionnaire", "grisette", "prostituée"…
À se demander où cesse l’inspiration, et débute le reste …
NOS AMOURS RADICALES
Les parutions commencent à arriver autour de l’ouvrage Nos amours radicales.^^ Cette semaine, c’est Challenges et Terrafemina qui ont chapitré l’ouvrage! Merci aux journalistes Léa Lejeune et Pauline Machado pour cette visibilité offerte au livre.
|REVUE DE PRESSE|| CHALLENGES
En cette rentrée littéraire 2021, les maisons d'éditions publient plusieurs textes féministes sur l'amour, le couple, le consentement et l'hétérosexualité. Voici la sélection Challenges pour engager une réflexion politique sur l'intime. Rentrée littéraire: les 5 livres féministes sur l’amour
|REVUE DE PRESSE|| TERRAFEMINA
Avec "Nos amours radicales", 8 plumes militantes, dont celles d'Emanouela Todorova et d'Axelle Jah Njiké, décrivent leur vision de l'amour. Des vécus bruts et bouleversants, qui épinglent tous l'injonction au couple telle qu'elle est imposée dans notre société. Interview croisée. Faut-il déconstruire le couple pour mieux s'aimer ?
|AGENDA|| RENCONTRE SIGNATURE NOS AMOURS RADICALES
| La Librairie des Femmes. 33/35 rue Jacob, 75006 Paris. Mardi 19 Octobre 2021, de 18H30 à 20H00. J’y serai en compagnie de l’illustratrice Hina Hundt, pour une discussion suivie d’une signature d’exemplaires de Nos amours radicales. Entrée libre et gratuite. Toutes les infos
|AGENDA|| RENCONTRE SIGNATURE NOS AMOURS RADICALES
| Les ourses à plumes, Samedi 23 Octobre 2021, de 14H00 à 21H00.
J’y serai de 14H00 à 16H00 pour vous dédicacer des exemplaires de Nos amours radicales, et Lou ( @La charge raciale) prendra le relais de 16H00 à 18H00. Entrée libre et gratuite. Toutes les infos
MA RECOMMANDATION DE LA SEMAINE
PERFORMANCE POÉTIQUE AUDRE LORDE PAR GERTY DAMBURY|| RENNES | LES PARLEUSES |
Pour une fois que ça n’a pas lieu à Paris… Rendez-vous Rennaises et Rennais pour une soirée sans aucun doute, mémorable! Pour en finir avec une histoire de la littérature qui invisibilise et minorise les textes d’autrices et donc nuit à la littérature elle-même, les Parleuses organisent chaque mois une séance de bouche à oreilles pour propager le matrimoine littéraire. Pour cette nouvelle édition, c’est Audre Lorde qui sera mise à l’honneur par l’autrice et metteure en scène, Gerty Dambury ( qui intervient, rappelez-vous dans ce volet de la série Je suis noire et je n’aime pas Beyoncé). Événement gratuit, mais réservation obligatoire. Un atelier d’écriture animé par Gerty Dambury est également proposé. Toutes les informations ici.
AND LAST BUT NOT LEAST…
UN CHANT ÉCARLATE|| MARIAMA BÂ | LES PROUESSES |
Je ne peux décemment pas achever cette édition de la newsletter sans vous parler de cet événement ( d’autant plus que la campagne de financement est en cours): la réédition du second ouvrage de Mariama Bâ, sorti en 1981, à titre posthume, l’autrice étant décédée peu avant sa parution.
Illustration de couverture: Elke Foltz. Tous droits réservés.
La maison d'édition indépendante, féministe et ouverte sur le monde Les Prouesses, a eu la riche idée de nous permettre de redécouvrir cette oeuvre, 40 ans après sa première parution. Si le roman épistolaire de Mariama Bâ, Une si longue lettre vous a plu, nul doute que vous vous empresserez de découvrir cette autre oeuvre, qui ressort enfin et dont j’ai l’insigne honneur de rédiger la préface (vouiiiiii, voilà voilà, voilà) ! Rendez-vous sur ce lien pour prendre part au financement du projet, et recevoir en février 2022, votre exemplaire!
P.S: Et oui, j’étais en P.L.S quand les fondatrices des Prouesses m’ont approché …;-D
Bonne fin de semaine, prenez soin de vous,
et à jeudi en quinze pour une nouvelle édition!
Axelle.
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