Hello Les Gen(te)s!
j’espère que vous allez bien. Nous sommes déjà fin septembre! est-ce que vous y croyez, vous? Il y a quelques semaines, lorsque je décidais de reprendre la rédaction de cette newsletter, j’imaginais que l’allure en ce début d’automne se serait ralenti, et il s’avère que non! Vous allez donc encore beaucoup entendre, voir, lire des contenus conçus par mes soins tout cet automne et sur différents supports, et cela a pour incidence de m’obliger à revoir mes ambitions à la baisse quant à cette newsletter. Elle sera désormais bi-mensuelle pour que je puisse continuer à prendre plaisir à la faire, et pour qu’elle ne devienne pas une “tâche” (ce qui serait quand même dommage!) dans mon emploi du temps. D’autant plus qu’une nouvelle aventure, qui me tient particulièrement à coeur se profile: celle du club de lecture féministe et thérapeutique dont je rêvais tant, et qui sera d’actualité d’ici quelques jours. Je vous en reparle à la prochaine édition.
En attendant cette semaine, je vous propose une (mini) revue de presse, de parler d’amour, et parce que c’est aujourd’hui la Journée Mondiale du podcast (si si, ça existe), l’un de mes sons préférés en la matière, qui date un peu, mais où il est question d’amazones, et du brésil. Bonne lecture et bonne écoute!
REVUE DE PRESSE
« Les artistes africains sont entraînés, ils ont désormais leur signature, leur style et leur marché, (…). Il était temps qu’ils aient un ring pour se mesurer aux autres ! »L’arrivée dans le VIIIe arrondissement des galeristes Mariane Ibrahim et Cécile Fakhoury ravit les maisons de vente aux enchères du quartier. A Paris, l’art contemporain africain se fait une place dans le « triangle d’or »
En 2018, Rafiki (« ami(e) », en swahili), de Wanuri Kahiu, une histoire d’amour lesbien qui fut le premier film kényan projeté au Festival de Cannes, avait également été interdit. Une nouvelle fois, les autorités kényanes ont interdit, jeudi 23 septembre, la projection et la diffusion d’un documentaire racontant l’histoire d’un couple gay, qualifiant le film « d’inacceptable et d’affront à la culture et à l’identité » de ce pays profondément chrétien qui criminalise l’homosexualité.
« Au Commissariat Central de Montpellier, on demande aux victimes de viol si elles ont joui ». Un hashtag « #DoublePeine » est né sur les réseaux sociaux appelant à une mobilisation générale nous pour une meilleure prise en charge des plaintes pour viol ou tentative de viol dans les commissariats ! #DoublePeine
LES FEMMES QUI LISENT SONT DANGEREUSES
RÉINVENTER L’AMOUR|| MONA CHOLLET
| Éditions Zones 2021. |
“ Adolescente, je ne rêvais pas seulement d’amour, cependant. J’étais une bonne élève, avec une ambition précise, entêtée: devenir journaliste. Il allait de soi pour moi que, plus tard, je travaillerais et que je ne dépendrais pas financièrement d’un homme. Ayant grandi dans un milieu aisé, j’ai accédé facilement à ce modèle d’indépendance. Et, peu à peu, j’ai trouvé une manière d’aimer plus saine. Mais cette intoxication romantique et passionnelle a laissé des traces - je suppose que l’introduction de ce livre en témoigne. J’assume et je revendique ce goût pour l’amour, maintenant qu’il est débarrassé ( du moins je l’espère) de ses excès et de ses erreurs. Je sais qu’il résulte en grande partie de ma socialisation en tant que femme, de l’exposition que j’ai subie à un certain type de littérature, de cinéma, de prose journalistique, etc.,mais je ne peux le remettre en question que dans une certaine mesure. Il constitue un petit îlot de féminité traditionnelle dans une vie qui, par ailleurs, s’en écarte plutôt, et cela me va.”
… Cet extrait tiré du récent ouvrage de Mona Chollet ( que je vous annonçais vouloir lire dans une précédente édition) traduit pour moi assez bien, la démarche de l’autrice. Si vous n’avez jamais songé à réfléchir au sujet, son ouvrage est une bonne entrée en matière théorique (mais pas que!) et vous préparera à des textes plus fouillés ( et corrosifs, aussi) sur le propos. Adoptant un point de vue situé, expliquant d’où elle nous parle, interrogeant ( vaillamment) son propre rapport à l’amour, Mona Chollet fait montre de vulnérabilité, d’humour et d’authenticité dans un ouvrage qui on le sent, lui tenait à coeur. Il n’y est pas question de renoncer à l’amour, mais d’une invitation à entreprendre un travail d’émancipation intérieure, qui est certes, loin d’être facile ( et simple), mais s’avère au final tellement gratifiant!
MA RECOMMANDATION DE LA SEMAINE
PODCAST: LA DERNIĒRE AMAZONE|| NINA ALMBERG
| Arte Radio |
" Sachez qu'à la droite des Indes, il y avait une île, toute proche du Paradis terrestre. Elle était peuplée de femmes noires, sans hommes parmi elles. Leur style de vie était identique à celui des Amazones. Elles avaient des corps robustes, le coeur vaillant et une très grande force."
À l’origine, c’est donc un podcast de la journaliste Nina Almberg, qui est devenu un livre ( que je n’ai pas lu!), et en cette journée mondiale du podcast, j’ai eu envie de le re-partager avec vous, parce qu’il s’agit sans doute d’une de mes créations sonores favorites. C’est passionnant, fort, émouvant et ça fait du bien de se rappeler de la force et la liberté des femmes. Bonne (fin) de journée du podcast, et La dernière Amazone est à écouter ici.
|AGENDA|| RENCONTRE SIGNATURE NOS AMOURS RADICALES
| Le Merle moqueur. Mardi 12 Octobre 2021, à 19H30.
Nouvelle date ( suivre l’agenda des rencontres sur instagram pour être tenu.e.s au courant) en compagnie de certain.e.s des contributeurices de l’ouvrage Nos Amours radicales ( Sharone Omankoy, Léane Alestra, Nanténé Traoré, Sabrina Erin Gin & l’illustratrice Hina Hundt) à la librairie Le Merle Moqueur dans le 20ème.
L’entrée est libre, nul besoin de réserver, mais je vous conseillerai d’arriver tôt pour pouvoir accéder à la rencontre.
Le Merle Moqueur
51, rue de Bagnolet
75020 Paris.
01 40 09 08 80
Station de métro: Alexandre Dumas
D’autres rencontres sont prévues en ce mois d’Octobre, toutes les informations en story sur mon compte Instagram.
Bonne fin de semaine, prenez soin de vous,
et à jeudi en quinze pour une nouvelle édition!
Axelle.
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