C’est une joie de vous retrouver! Comme je l’annonçais sur instagram, au milieu de fréquences ambiantes nocives, et suite à de nombreuses demandes, voici donc le retour de la newsletter féministe Païenne Me My Sexe and I® pour une troisième saison!
La formule demeure inchangée: un billet d'humeur, une revue de presse et une sélection en toute subjectivité d’actualités culturelles sous un prisme intime et politique. Le tout du point de vue situé d’une autrice féministe païenne afropéenne, passionnée de littératures, de films et de séries. Seule la fréquence de parution est modifiée, soit un dimanche sur deux.
Le consentement étant une valeur qui m’importe, la newsletter est accessible sur démarche d'inscription volontaire (autrement dit, INTENTIONNELLE) de votre part. Abonnez-vous pour recevoir une newsletter gratuite, directe et libre de tout algorithme un dimanche sur deux, directement dans votre boîte mail.
La “bataille culturelle” ( aux relents de croisade) menée actuellement essentiellement contre le féminisme, l’écologie, la justice sociale, les droits des personnes minorées et l’avortement par certains courants, individus et collectifs est la raison pour laquelle ces sujets seront ici LARGEMENT abordés, de façon délibérée et entêtée. Il sera aussi question de ma marotte féministe à moi, la transmission, l’intimité, les relations mère-fille, toussa toussa via des contenus liés à la vie affective, relationnelle et sexuelle.
Et parce que dire “Je” est politique, particulièrement lorsqu’on est une femme, Noire, de surcroît, je parlerai ici en mon “Je”. Et je vous inviterai à en faire de même. Parce que tout commence par soi, et finit par soi.
Alice Walker, autrice de la Couleur Pourpre écrit que la manière la plus certaine dont les gens renoncent à leur pouvoir, est de croire qu’ils n’en n’ont aucun. À l’heure où les réseaux sociaux deviennent de plus en plus anxiogènes, et leurs propriétaires inquiétants et menaçants pour notre bien être collectif, et où chaque nouvelle du monde qui nous parvient, semble destinée à nous ensevelir, si ce n’est nous faire ployer, désespérer, enrager, j’espère parvenir à vous rappeler que vous avez déjà du pouvoir. Et qu’il est considérable, quoique l’on tente de vous faire croire.
Pour ma part, je crois que le pouvoir réside dans l’instant présent, et que nos actions, aussi minimes soient-elles, sont autant de petites graines féministes que l’on plante ici et là et qui poussent. Cette newsletter est l’une de ces graines, une façon de nous permettre ensemble, de recouvrer du pouvoir en se réappropriant nos récits, et en aidant d’autres êtres à en faire de même.
Bref, je m’appelle Axelle Jah Njiké et bienvenu.e dans ma newsletter féministe païenne, Me my sexe and I®.
« Vous ne devez jamais avoir peur de ce que vous faites quand vous faites ce qui est juste », Rosa Parks
REVUE DE PRESSE
Célébré en février, le Mois de l’histoire des Noirs est une période pour se rappeler l’histoire des communautés noires et souligner la façon dont elles enrichissent notre société. Rosa Parks, militante afro-américaine née le 4 février 1913 en Alabama, est familière pour la plupart d’entre nous, pour s’être battue pour mettre fin à la ségrégation raciale ( a.k.a la passagère dans un autobus de la ville de Montgomery, qui refuse d’obéir alors que le chauffeur lui demande de se lever et de céder sa place à une personne blanche). Ce que l’on sait moins, est que Rosa Parks bien avant ce fait d’arme rentré dans l’histoire, était particulièrement impliquée contre les violences sexuelles infligées aux femmes noires, et l’oppression dont elles résultaient, à l’intersection du racisme, de la classe, et du sexisme.
Le 24 janvier dernier, à Washington des dizaines de milliers de militants anti-avortement ont défilé, pour une manifestation annuelle, organisée moins d’une semaine après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Outre les assaillants du Capitole, le nouveau président élu a également gracié le jour de cette “ marche pour la vie”, 23 extrémistes anti-avortement parmi les plus dangereux du pays, et mis fin aux poursuites à l’encontre des personnes bloquant l’accès aux centres et cliniques IVG.
CÉLÉBRATION
À l’occasion des 50 ans de l’entrée en vigueur de la loi Veil le 17 janvier 2025 , l’INA a initié une collecte de témoignages sur l’avortement clandestin avant 1975. Impulsé en 2022, le projet «Il suffit d’écouter les femmes» vise à documenter et transmettre le vécu ordinaire de l’avortement avant l’instauration de la loi Veil en 1975 à travers 79 témoignages inédits de femmes et hommes ayant vécu ou assisté à des avortements clandestins. Ces entretiens en libre accès depuis le 21 janvier 2025 se déclinent également sous la forme d’un documentaire, d’une série de podcasts et d’un livre.
À PROPOS …
Il y a quelques mois, je vous annonçais un appel à témoignages pour les besoins d’une nouvelle série documentaire sonore consacrée aux vécus spécifiques des femmes noires et métisses en matière d’IVG. Initialement commandée par L’INA à l’occasion des 50 ans de l’entrée en vigueur de la loi Veil le 17 janvier 2025, elle ne verra malheureusement pas le jour pour des raisons indépendantes de ma volonté. En dépit de mes tentatives tout l’automne, pour lui trouver une nouvelle antenne auprès d’autres diffuseurs potentiels, nos récits en matière d’avortements en France hexagonale, devront (encore) attendre…
RECOMMANDATION
À découvrir depuis début janvier, sur le portail des outre-mer.
En Polynésie française, avant de pouvoir pratiquer des IVG de manière légale mais surtout dans des conditions médicales sûres, le chemin des femmes pour le droit à l'avortement a été particulièrement long et douloureux. Il aura fallu attendre pas moins de vingt-six ans, soit un quart de siècle, pour que la loi Veil de 1975 s'applique enfin sur le territoire. Réalisé par Laurence Generet, le film IVG en Polynésie, 26 ans après interroge les raisons d'un tel retard, notamment les influences politiques, morales, religieuses et sociétales qui ont pesé sur le débat pendant tant d'années. Il recueille les témoignages de plusieurs femmes ayant eu recours à l’IVG, entre abus médical, rejet social, violences et culpabilité permanente.
En 2022, selon L’INED, un peu plus des trois quart des IVG en France étaient réalisées par méthode médicamenteuse. “ J’avais une mère féministe, que je respectais et admirais beaucoup. Les femmes sont l’engagement de ma vie. ” En 1982, le chercheur Etienne-Emile Baulieu, découvrait la molécule RU 486, solution médicamenteuse à l’avortement chirurgical. Alors que la France s’apprête à célébrer les 50 ans de la loi Veil légalisant l’IVG, le professeur de 98 ans se souvient dans ce très bel article de la journaliste Zineb Dryef, des virulentes pressions contre la commercialisation de son invention.
Militantes, chercheuses, élu.es, elles demandent la réhabilitation des femmes injustement condamnées pour avortement. Réhabiliter ces femmes avortées, c’est reconnaître qu’elles ont été condamnées injustement. Il s’agit de restaurer leur dignité mais aussi de leur redonner une digne place dans l’Histoire des femmes et de leurs droits.
« Je n’ai jamais vu un allaitement qui ne marche pas chez une Africaine », « elles n’intellectualisent pas ». En recueillant la parole des parturientes, mais aussi des soignants lors de sa thèse soutenue il y a une quinzaine d’années, Priscille Sauvegrain, sage-femme, a mis au jour les « soins différenciés » dont font l’objet pour l’essentiel des patientes « noires », identifiées comme « africaines », à qui les soignants ne proposent pas, ou moins qu’à d’autres femmes, des préparations à l’accouchement. Des patientes qui vont être moins accompagnées lors de l’allaitement. Ou encore, moins orientées vers un psychologue… Un cours pionnier, dispensé depuis un an à la faculté de médecine de Sorbonne Université, sensibilise les futurs soignants aux préjugés ethniques et à leurs conséquences en matière de soins.
DANS L’ACTU
Comme chaque année, le 6 février marque la Journée mondiale de lutte pour l’abolition des mutilations sexuelles féminines. Au Sénégal, En 2024, des dizaines de villages ont officiellement abandonné la pratique de l’excision, interdite depuis 1999. Le résultat d’une sensibilisation acharnée menée par des militants. « L’objectif est d’arriver à l’abandon de la pratique par conviction, plutôt que par injonction»
« Nous avons choisi [de conserver] des contenus non politisés qui s’appuient sur la branche biologique, qui est la famille. Après, chez elles, les familles peuvent enseigner ce qui leur chante mais l’Etat n’a rien à faire avec ces choses-là » En Argentine, une comptine écrite pour détecter les violences sexuelles intitulée « Il y a des secrets », se retrouve au cœur d’une offensive menée par le président ultralibéral,Javier Milei, contre le « wokisme ».
La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a rendu le 28 février une décision historique, condamnant la France pour avoir prononcé un divorce pour faute aux torts exclusifs d’une femme au motif qu’elle refusait des relations sexuelles avec son mari - dans un contexte de violences conjugales. La CEDH a jugé que cette validation dans le droit français du “devoir conjugal” est “à la fois contraire à la liberté sexuelle et au droit de disposer de son corps” et à l’obligation, pour la France, de lutter contre les violences domestiques et sexuelles.
Si vous doutez que ( pourtant) les choses avancent, regardez cette courte séquence exhumée par l’INA à propos du devoir conjugal raconté par des femmes en 1985.
« J’ai senti que c’était totalement hors contexte et je me suis rendu compte que mon patron m’embrassait et cela ne se fait pas, cela ne doit jamais arriver dans aucun secteur social ou professionnel » Devenue un symbole de la lutte contre le sexisme, la footballeuse Jenni Hermoso qui évolue désormais au Mexique, a témoigné ce lundi dans le procès de l’ex-patron de la Fédération royale espagnole de football, accusé d’agression sexuelle et de coercition.
La moitié des infirmières déclarent avoir été victimes de violences sexistes et sexuelles (VSS) dans le cadre de leur exercice, l’auteur pouvant être un patient, un soignant, un visiteur ou un supérieur, selon une enquête de l’ordre des infirmiers publiée en décembre dernier. Après un « #MeToo santé plus concentré sur l’hospitalier », l’enquête montre que « les professionnels libéraux sont également victimes » et doivent être pris en compte.
En navette vers le Sénat, la loi concernant le contrôle coercitif a été votée mardi 28 janvier à l'Assemblée nationale. Devenu un délit pénalement répréhensible, ce concept est observé comme un précédent d’un féminicide dans le cadre conjugal.
“La loi française est pionnière parce qu’elle est pensée à partir du besoin fondamental de l’enfant, qui est le besoin de sécurité. Ce que montre la recherche internationale, est que le contrôle coercitif des femmes par les hommes est la cause et le contexte le plus important des violences faites aux enfants, toutes les violences; physiques, psychologiques, sexuelles, économiques.”
Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que le réalisateur Christophe Ruggia avait « profité de l’ascendant » qu’il avait exercé sur Adèle Haenel, mineure au moment des faits, pour avoir ensuite des « gestes et attitudes sexualisés » illicites envers elle. « Cette audience doit rappeler l’interdit, qui était l’adulte, qui était l’enfant. Elle doit remettre le monde à l’endroit ». Le réalisateur, condamné à quatre ans de prison dont deux ans ferme sous bracelet électronique, va faire appel de la décision.
« Le cinéma est en train de changer parce que la société est en train de changer (…). La résistance dont vous êtes un des piliers manifestement ne tiendra pas très longtemps, je vous le dis, parce que la société est bien en avance sur vous. » En décembre, La Cinémathèque française a déclenché l’indignation de féministes en refusant d’accompagner la projection du « Dernier Tango à Paris » d’un débat. Un bastion de la misogynie, objet de cet édifiant article du Monde.
Pendant que la Cinémathèque française campe sur des positions dissonantes avec MeToo, d’autres bastions du cinéma se sont mieux adaptés à l’époque, comme le Forum des images à Paris. «On peut décider de sortir des monographies par auteur-réalisateur, d’explorer les thématiques, de mettre en avant d’autres prismes, d’autres métiers ou, tout simplement d’autres auteurs et autrices» Le forum des Images qui a accueilli à l’automne dernier, ma carte blanche dans le cadre du cycle consacré à la comédie romantique “Refaire l’Amour” , avec le film “Une Liaison pornographique” de Frederic Fonteyne, film méconnu offrant un autre regard sur le désir féminin et le consentement…
À l’occasion du 4 février,Journée Mondiale contre le Cancer, Suzette Delaloge, oncologue médicale, spécialiste du cancer du sein rappelle sur France Inter que "la mammographie reste absolument indispensable aujourd'hui. C'est le meilleur outil de dépistage et de diminution de la mortalité qu'on ait dans le cancer du sein."
« Ma charge mentale étant, j’ai laissé un peu traîner les choses. » L’humoriste Nadege Mongerard ( alias Nadege100gene sur instagram) rappelle dans un témoignage touchant - et encore bien trop rare au sein des communautés afrodescendantes- l’importance des rendez-vous de contrôle en matière de prévention du cancer du sein, ainsi que de ne pas minimiser ses symptômes.
RECOMMANDATIONS
#1| MA HONTE | D’DE KABAL
« Partir du point de vue selon lequel un certain nombre d’hommes hétéros cis-beaucoup plus qu’on ne le pense- ont déjà subi, a minima, une agression sexuelle ou… un viol. Partir de ce point de vue, souligner les blessures et les séquelles que cela pourrait occasionner et, dans le même mouvement, avouer que, par rebond, la question du consentement est une question qui soulève plus de chaos que de réponses à tous les étages. » - D’De Kabal Ma Honte Autobiographie d’un enfant violé
Ma honte Autobiographie d'un enfant violé (Éd. Au Diable Vauvert, 2025) est un récit dont vous ne ressortirez certainement pas indemne. Et tant mieux. Parce que c'est le but. C'est une NÉCESSITÉ que vous soyez sonné.e à la lecture de cet ouvrage, qui lève le voile, l'omerta, le silence sur les gestes criminels portés par des femmes dangereuses et abusives sur les petits garçons. C'est un ouvrage au propos inédit qui traite des traumatismes subis durant l’enfance et du déni social et juridique des violences sexuelles et éducatives exercées par les femmes sur les enfants.
Rappeur, auteur et metteur en scène de théâtre, travaillant depuis plus d’une décennie sur sa performance de masculinité, et les différentes formes d’expression que celle-ci revêt, D’de Kabal interroge avec pertinence et force un certain nombre d’injonctions prégnantes dans nos sexualités. Evoquant sa condition d'homme noir hétéro cisgenre en dehors des stigmates racistes véhiculés par notre société, il nous interpelle sur ces textes de loi qui persistent à refuser de protéger correctement LES enfants en protégeant les petites filles victimes d'hommes et pas les petits garçons victimes de femmes. Car selon les textes actuels, un petit garçon de 5/6 ans, par exemple, techniquement ne peut pas subir de viol par une femme tant que celle-ci ne le pénètre pas avec ses doigts ou n'importe quel autre objet et qu'il n'y a pas de rapports bucco-génitaux. Une législation protégeant les hommes en premier, puisque pas de pénétration pas de viol... et QUICONQUE viole sans pénétrer. Quel que soit son genre. Comment pouvons-nous apprendre aux petits garçons à ne pas devenir des agresseurs si on leur fait croire qu'eux seuls peuvent remplir ce rôle? Et si l'on enlève à un groupe d'individus la possibilité d'identifier clairement des violences perpétrées à son encontre, comment éviter que les membres de ce groupe ne deviennent des êtres débordants de violence à leur tour?
Un récit indispensable, d'utilité publique et incisif pour aller bien au-delà de la pénétration et comprendre une fois pour toutes, que le viol n'est pas de la sexualité, mais de la violence et de la domination.
RECOMMANDATIONS
#2| la Mesias | JAVIER AMBROSI & JAVIER CALVO | ARTE.TV
« Tu honoreras ta mère »
Les séries peuvent être bien plus que des récits: elles peuvent être des outils de guérison et d’évolution personnelle. la Mesias est indéniablement du nombre. J’avoue ne pas l’avoir vu passer lors de sa mise en ligne sur Arte, cet automne. Et puis cet hiver, en l’espace de la même semaine, deux amies qui me sont chères m’ont parlé avec quasiment la même intensité de ce programme. J’ai binge watcher l’intégralité des 7 épisodes en l’espace d’un week-end, absolument fascinée, horrifiée, bouleversée, effrayée par son incroyable justesse. Plonger dans les souvenirs de jeunesse des années 1980 à 1990, d’Enric et sa soeur Irene, et leur enfance dysfonctionnelle sous l’influence d’une mère abîmée qui abîmera à son tour sa progéniture, c’est mesurer la vulnérabilité et la renversante dépendances des enfants à leur parent. Et combien certains d’entre nous sommes des rescapés de nos familles. Derrière l’intrigue de la série se cache une histoire vraie, preuve une fois de plus que la réalité surpasse - bien plus souvent qu’on ne se plait à le croire- la fiction. Mais rappel surtout, qu’une grande partie de nos choix et de nos actes dépendent des histoires que nous racontons- et de celles qui nous sont racontées.
Oeuvre du duo queer « Los Javis », Javier Ambrossi et Javier Calvo, 40 et 33 ans, La Mesías est une mini-série virtuose, qui parle de fêlures intimes, d’isolement, d’enfermement, de violences, de brutalité, mais aussi d’imaginaire, de spiritualité, de quête et d’amour. À voir absolument sur Arte.tv
RECOMMANDATIONS
#3| Réinventer l’enfance | EVE SIMONET | YOU TUBE INSTAGRAM ON. SUZANE
« Je pense que le monde est partagé en gros en deux catégories de personnes. Il y a ceux qui veulent bien se souvenir de leur enfance et ceux qui veulent pas. Et ceux qui veulent bien, et qui veulent bien accueillir cet enfant dans ce qu’ils sont, c’est eux qui font avancer le monde. C’est eux qui évitent qu’on répète à l’infini ces catastrophes.» - Sokhna Fall, victimologue, thérapeute familiale, ethnologue et formatrice spécialiste des psychos traumas et des violences sexuelles.
En France, un enfant est tué tous les cinq jours dans le cadre familial et 160 000 enfants par an sont victimes de violences sexuelles, et dans la majorité des cas au sein de la cellule familiale. “Ré-inventer l’enfance” est une pierre à l'édifice de l'éradication des violences faites aux enfants. La réalisatrice et productrice Eve Simonet, victime enfant d'inceste de la part de son grand-père, et de violences physiques et psychologiques de la part de ses parents, donne la parole à des victimes de violences sexuelles, physiques et psychologiques durant l’enfance et à différent·es expert·es et militant·es. Avec la volonté de dénoncer la culture de la violence sur les enfants, racine de toutes les autres dominations, expert.es, militant.es et témoins mettent en lumière pendant 1H50 notre modèle d'éducation, reposant essentiellement sur la domination adulte sur les enfants, et les violences qu’ils subissent.
“Ré-inventer l’enfance”, une production on.suzane, écrit et réalisé par Ève Simonet à retrouver sur You Tube, instagram et la plateforme de streaming payante féministe on.suzanne. Pour voir toutes les interviews intégrales ( et payantes) des expert.es et militant.es apparaissant dans le film ( à l’exception de la mienne), rendez-vous sur la plateforme on.suzanne
ENQUÊTE
| COLLECTIF ENFANTISTE
Pour aller plus loin:
Faire un état des lieux de la prise en charge judiciaire des personnes mineures victimes de violences intrafamiliales, est l’ambition du Collectif Enfantiste, à travers une enquête nationale en ligne. Sont invitées à répondre au questionnaire anonyme: d’anciennes victimes mineures, des parents de victime ou toute personne ayant eu recours à la justice pour protéger une personne mineure.
À remplir ici. Date de clôture: 22 Mars 2025.
AGENDA
Parce que derrière les réseaux sociaux il y a la vraie vie …
SAVE THE DATE
| #PRIX GISÈLE HALIMI 2025|
FONDATION DES FEMMES THÉÂTRE DE L’ODÉON |
Le concours d’éloquence de la Fondation des Femmes, revient pour une 7ème édition au prestigieux Odéon-Théâtre de l’Europe le lundi 10 février 2025. Depuis 2017, le Prix Gisèle Halimi met à l’honneur la parole féministe. Le temps d’une soirée, 8 candidates et candidats usent de leur voix et du verbe pour dénoncer le sexisme. Une soirée pour laquelle j’aurai le plaisir de vous retrouver comme membre d’un jury, ayant la difficile tâche de départager les prestations pleines d’émotions, de joie et d’espoir, de ce concours d’éloquence!
Billetterie et informations ici
Bonne lecture et bonnes séances de visionnage, prenez (bien ) soin de vous, et rendez-vous dans 15 jours pour une nouvelle édition.
Axelle
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